Breuil-Magné se situait sur l’île de Rochefort à l’époque où l’océan recouvrait les terres alentours.
Le village du Breuil de Magné a acquis une certaine importance au XIIème siècle.
Broilum, qui désigne un lieu boisé, est devenu Bruel ou Broil, puis Breuil au XVIIème siècle. Magnus a le sens de grand, vaste. On obtient donc « grand bois » en référence à la forêt présente autrefois.
Lorsque la paroisse a été constituée, elle a pris le nom de Saint-Pierre de Maigné.
La paroisse de Breuil-Magné était partagée entre deux petites seigneuries, celle des Ouillères et celle de la Grollière.
Le commencement du XVIème a vu le début d’une entreprise de grande importance : le dessèchement des marais.
La terre des Ouillères n’était pas seulement un fief noble. Il s’y trouvait aussi une très ancienne fabrique de poteries. Le terme ouillère dérive de oule, mot qui signifie pot, poterie;
Au XVIIIème siècle, le village de Breuil-Magné a pris de l’extension par la construction de nouvelles maisons, notamment pour des commerçants et des artisans. La forêt a presque disparu, la surface cultivable a donc augmenté.
Le dimanche 7 février 1790, on a procédé à l’élection du premier Conseil général de la commune.
Le 9 fructidor an IV (26 août 1796), sur décision de la Convention, Breuil-Magné accueille une école publique du canton nord de Rochefort.
En 1881, la commune inaugure sa nouvelle mairie et son école. Cette réalisation est complétée un peu plus tard par l’aménagement d’une place publique plantée d’arbres.
En 1889, la commune dispose enfin d’une gare sur la ligne Rochefort-Paris par Aigrefeuille.
En 1907, un bureau de poste est installé. L’année suivante, il est pourvu du téléphone, progrès d’autant plus remarquable que très peu de communes en bénéficient à cette époque.
Dans les années 1900, Breuil-Magné est devenu une commune active et prospère avec des équipements récents et modernes.
Pendant la guerre des poches de l’atlantique, de septembre 1944 à mai 1945, Breuil-Magné s’est trouvé sur la ligne de combats de la poche de La Rochelle.
D’après le livre Breuil-Magné et Loire dans le passé de R.J. BOUTIN. Publié par la commune de Breuil-Magné.